Le but pour lequel le Seigneur descendit sur terre fut de délivrer l’humanité de ses péchés. Pour cette raison, le Seigneur mourut sur la croix pour payer le salaire de nos péchés qui est la mort. Il a donc accompli ce pourquoi il était descendu. Cela revient à dire que l’Éternel nous a sauvés du péché.
AVEC UN TEL CŒUR, ELLE FUT GUÉRIE DU CANCER
L’année dernière, ma femme fut hospitalisée à cause d’un cancer de sang. A travers l’amour de l’église et des serviteurs de Dieu, elle eut un regain de force et reçut six traitements de chimiothérapie. Après cela, elle retourna au Cambodge. Je n’avais jamais imaginé qu’une telle chose pouvait arriver dans ma vie. J’ai prêché à de nombreuses personnes qui souffraient du cancer autour de moi et qui en sont mortes. Cependant, jamais je n’avais imaginé que cela arriverait à ma famille. Dans le Mois de Février de l’année dernière, je me suis rendu en Corée pour voir ma femme qui y recevait des soins en chimiothérapie. A ce moment, Pasteur Park me dit ceci : « Frère Ha, as-tu entendu le témoignage de ta femme ? Avec le cœur qu’elle avait, elle fut guérie du cancer ». Je ne le savais pas jusqu’à lors, mais à travers son témoignage, pasteur Park trouva la foi dans le cœur de ma femme. C’était la foi en la promesse de Dieu. Il vit la foi qui pris place dans son cœur et qui croyait aux Paroles de la promesse de Dieu. Bien que ma femme était une malade dont les cellules cancéreuses grandissaient dans le corps, son cœur était libéré du cancer et fortifié par la Parole. Avec beaucoup de gratitude, ma femme retourna au Cambodge le Mois d’Août de l’année dernière (2006). J’ai alors rendu témoignage de Dieu qui a guéri ma femme du cancer.
« Dieu est à nos côtés. Ce Dieu, qui nous a sauvé du péché nous a également délivré des problèmes que nous rencontrons. Croyons en ce Dieu.»
Ma femme et moi visitions de nombreuses églises dans les zones rurales. Nous organisions des Séminaires et rendions des témoignages. Nous traversions une période vraiment précieuse. Soudain, dans le Mois de Janvier, ma femme commença à montrer d’étranges signes. Les symptômes du cancer ont commencé à refaire surface. Elle s’étouffait et toussait beaucoup. Les signes étaient exactement les mêmes que lorsque son poumon était rempli d’eau. Nous ne pensions pas que le cancer avait resurgi puisque nous croyions que Dieu l’avait guéri. Je l’ai conduite à l’hôpital et on lui a faite une analyse de la poitrine aux rayons lasers. Sa poitrine était toute blanche, exactement comme l’année dernière. Le Médecin nous révéla que ses poumons étaient remplis d’eau. J’ai dit au médecin qu’elle présentait les mêmes symptômes l’année dernière et que cela avait été diagnostiqué comme étant un cancer et que nous avions dû la transporter en Corée pour la traiter. Ce médecin me dit qu’elle avait peut-être rechuté et nous pressa de retourner en Corée. Au Cambodge, il n’y a aucun system capable de traiter le cancer.
Pour finir, ma femme décida de retourner en Corée. Dans mon cœur, je pensais : « Si le cancer a resurgi, c’est qu’il sera beaucoup plus difficile cette fois. » La pensée de sa mort envahit mon esprit. Ma femme coula des larmes et monta dans l’avion. Ma fille ne pouvait supporter de voir sa mère s’en aller et elle se retira dans un coin de l’aéroport pour pleurer. Mon cœur était vraiment dans un désespoir profond.
Les nouvelles qui nous parvenaient de la Corée étaient désespérantes. Ce cancer de sang était en phase 4. Dès qu’elle fut hospitalisée, elle devait recevoir des injections contre la douleur trois fois par jour parce que cette douleur était trop difficile à supporter. Un jour, je l’ai appelé et sa voix était enrouée.
« Probablement, le cancer s’est étendu jusque dans sa gorge », me disais-je. Mais il n’y avait toujours
rien que je puisse faire pour elle. Pasteur Park, même avec son emploi du temps aussi chargé s’y est rendu deux fois. Il eut un entretien avec elle et pria pour elle. Plusieurs autres serviteurs lui rendirent également visite. Cependant, je ne pouvais toujours rien faire.
IL N’EXISTAIT AUCUNE AUTRE ISSUE QUE CELLE DE CROIRE EN LA PAROLE
Un jour, en lisant le livre de Marc chapitre 2, je suis arrivé au passage dans lequel quatre amis amenèrent un paralytique à Jésus en le faisant descendre, à travers un trou qu’ils ont fait dans le toit, coucher sur un lit. « Jésus, voyant leur foi, dit au paralytique : Mon enfant, tes péchés te sont pardonnés. » (Marc 2 :5). La Bible a écrit ‘‘leur foi ’’, ce qui revient à dire qu’il ne s’agissait pas d’une mais de plusieurs personnes. Peut-être s’agissait-il de la foi des quatre ou même des cinq amis. Je pensais : « Le paralytique serait-il compté parmi eux ?». Possible ! Je pensais qu’ils avaient peut-être tous la même foi positive et se rendirent auprès de Jésus. Il semblait que seul le paralytique avait la foi et demanda à ses amis de l’emmener à Jésus et qu’aucun de ses amis n’avait la foi. La Bible n’a pas précisé si le paralytique avait la foi ou non. Je me suis dit alors que parmi les amis qui transportèrent le paralytique, au moins deux avaient la foi. Je pensais alors à ma femme qui avait le cancer. Dieu me demandait ainsi d’avoir la foi.
L’année dernière, lorsque ma femme retourna de la Corée, elle avait fait un témoignage tiré dans le livre de Malachie : « Mais pour vous qui craignez mon nom se lèvera le soleil de la justice, et la guérison sera sous ses ailes ; Vous sortirez, et vous sauterez comme les veaux d’une étable » (Malachie 4 :2).
Un veau libéré après avoir été attaché à une étable ne sauterait-il pas partout avec joie ? L’année dernière, Dieu avait promis à ma femme qu’elle serait complètement guérie. Lorsque ma femme témoignait à partir de ce verset, il entra dans mon cœur et fut scellé. Il était temps que je me décide. Je ne pouvais pas rester là simplement et attendre. Les circonstances donnaient l’impression qu’il était impossible pour ma femme de retourner à la maison en bonne santé. La réalité montrait que ma femme mourrait bel et bien du cancer dans un ou deux Mois. Je me disais que si ma femme mourait de cette manière, je ne serais plus à mesure de prêcher l’Evangile au Cambodge. Je n’aurais plus été capable d’enseigner la foi devant les frères et les sœurs de l’église. Peut-être que j’aurais fini par leur prêcher uniquement la connaissance. Je n’avais plus aucun autre chemin à prendre, je devais me tourner vers Dieu. Je me suis donc adressé au Seigneur :
« Dieu, je veux croire en ta promesse. Il n’y a aucun autre chemin pour moi, excepté la foi en ta promesse. Mais, sincèrement, je n’ai pas la foi que ma femme retournera à la maison en bonne santé. Cependant, Seigneur, je veux croire en ta Parole donnée dans le livre de Malachie. Si ma femme meurt, le jour où je me tiendrai devant toi, cela représentera vraiment une honte pour toi».
« J’ai cru en ta promesse. Mais alors, pourquoi ne travailles-tu pas conformément à cette promesse ? Cela serait-il pour toi un sujet d’embarras devant les anges» ?
Le Dimanche suivant, j’ai prêché sur l’histoire de Lazare dans le livre de Jean chapitre 11 aux frères et sœurs et j’ai donné mon témoignage. : « Lorsque Jésus dit : ‘‘Cette maladie ne mène point à la mort ’’, le Seigneur savait que Lazare mourrait et commencerait même à sentir. Lorsque le Seigneur promit que ma femme sauterait partout comme un veau sorti d’une étable, Il (Dieu) savait déjà que ma femme ferait une rechute du cancer. Le Seigneur la guérira complètement du cancer comme il l’a promis. »
CROIRE UNIQUEMENT EN LA PROMESSE DU SEIGNEUR ET LUI CONFIER TOUTE MA VIE.
Quatre jours après que j’eus donné ce témoignage, des nouvelles surprenantes selon lesquelles les cellules cancéreuses ont disparues du corps de ma femme me sont parvenues. Après avoir reçu la nouvelle de la condamnation à mort de ma femme due au cancer de sang en phase 4, en entendant maintenant qu’elle était guérie, je reconnus que ce n’était pas l’œuvre de ma foi. Ma femme avait retrouvée de la force et avait compté sur le Seigneur en ayant des entretiens et des prières avec pasteur Park. Quant à moi, je n’avais aucune autre issue. Je comptais donc sur la promesse du Seigneur. A travers cet incident, le Seigneur m’enseigna comment avoir foi en Lui. La vie de la foi c’est de croire uniquement en la promesse du Seigneur et lui confier toute notre vie.
Le Seigneur avait tenu Sa promesse avec diligence. Seule la promesse de Dieu doit être la condition de
L’accomplissement de la promesse mais non nous-mêmes. Le peuple de Gabaon comptait sur la promesse faite par Josué. Par cette promesse, ils furent délivrés de la mort. La voie par laquelle nous parvenons au Salut est d’accepter la promesse de Dieu par la foi. Peu importe comment elle se présente à Nous. Bien qu’il me semble que le péché demeure encore en moi, ce sentiment est complètement faux. Seule la Parole de Dieu est vérité. Lorsque nous croyons en la promesse du Seigneur, Il prend l’entière responsabilité pour nous.
« Quand Jésus eut pris le vinaigre, il dit : Tout est accompli. Et, baissant la tête, il rendit l’esprit » (Jean 19 : 30)
La raison pour laquelle Jésus est descendu dans ce monde n’était pas pour étancher notre soif de richesse ni pour guérir nos maladies. Bien sûr, lorsque le Seigneur était dans ce monde Il a guéri les malades et nourrit plus de cinq milles hommes avec seulement cinq pains d’orges. Cependant, ce n’était pas la mission pour laquelle le Seigneur est descendu sur la terre en abandonnant Son trône Céleste.
Le nom « Jésus » signifie « C’est lui qui sauvera son peuple de ses péchés » (Matthieu 1 :21). Le but pour lequel le Seigneur descendit sur la terre fut de délivrer l’humanité de ses péchés. Il mourut sur la croix pour payer le salaire de notre péché qui est la mort. Il a donc accompli ce pour quoi Il était descendu. Cela signifie que Dieu nous a sauvés du péché. C’est pourquoi le Seigneur a déclaré «Tout est accompli » en rendant son dernier soupir sur la croix. Jusqu’à aujourd’hui encore, le Seigneur veut que nous croyions en Sa promesse que nous soyons affranchis du péché et que nous venions librement à lui avec louange.
AMEN